Format | |
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Nombre de pages | 243 |
ISBN papier | 978-2-37910-008-6 |
ISBN numérique | 978-2-37910-012-3 |
Artiste |
M. d'Ombremont |
Bratva
Il y a des années, à Moscou, certains me surnommaient kochtcheï. Ça les rassurait, je suppose, de me prendre pour une créature surnaturelle. Ça les empêchait de remettre leurs convictions en question. Ils sont morts. Tous. Aujourd’hui, à St-Pétersbourg, je suis la vourdalak de Vassily Aslanov. Ils me voient comme une monstruosité assoiffée de sang. Même aux yeux des criminels, l’horreur a des limites. Je m’en moque. Pour moi, la mort est un art et les cadavres, une matière première indispensable pour mes œuvres. Vassily est le seul à comprendre. Jusqu’à ce que sa fille, Eleyna, frappe à ma porte et me demande de lui apprendre mon monde.
Chroniques
"Ce roman est à part. Plongé dans l’univers de la pègre russe, celui-ci ne sert que de décor à une histoire bien plus psychologique, sombre et humaine. Ce qui le rend difficilement classable dans un genre littéraire classique. Si je devais choisir une boîte, je pencherais plus pour un style emprunté au théâtre : la tragédie. Sans l’emphase accompagnant ce type de récit. Il touche également à la romance érotique homosexuelle par la relation entre Eleyna et Rayna. Toutefois, il ne peut clairement pas être figé dans cette option même si leur relation est au centre de l’histoire. C’est elle qui modifie la perception de la tueuse et ébranle son train-train quotidien."
Une loupiote dans la nuit, septembre 2020
"Il faut avouer que M.d’Ombremont a un réel talent pour camper ses protagonistes en peu de pages. Sa plume est fluide et mordante, on a aucun mal à s’imaginer les scènes. Bratva, lame bleue est ainsi un roman très très noir où les âmes sensibles doivent s’abstenir. C’est sombre, poisseux, triste, sanglant, prenant, déroutant."
Célindanaé, d'Au pays des cave trolls, juillet 2020
"Un court roman d'une rare efficacité qui vous laissera une impression forte et tenace !"
"Dès les premières pages, l'auteur nous emporte avec elle dans son récit à tel point qu'il en devient addictif au possible. Malgré la nausée qui m'envahissait page après page, je n'arrivais pas à détourner les yeux de ce récit, à me décider de fermer ce livre."
Les lectures d'Ange Selphie, février 2019
Avis
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