Bratva

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Il y a des années, à Moscou, certains me surnommaient kochtcheï. Ça les rassurait, je suppose, de me prendre pour une créature surnaturelle. Ça les empêchait de remettre leurs convictions en question. Ils sont morts. Tous. Aujourd’hui, à St-Pétersbourg, je suis la vourdalak de Vassily Aslanov. Ils me voient comme une monstruosité assoiffée de sang. Même aux yeux des criminels, l’horreur a des limites. Je m’en moque. Pour moi, la mort est un art et les cadavres, une matière première indispensable pour mes œuvres. Vassily est le seul à comprendre. Jusqu’à ce que sa fille, Eleyna, frappe à ma porte et me demande de lui apprendre mon monde.

2,99 16,00 

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UGS : ND Catégorie : Étiquettes : , , , ,
Format

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Nombre de pages

243

ISBN papier

978-2-37910-008-6

ISBN numérique

978-2-37910-012-3

Artiste

M. d'Ombremont

1 avis pour Bratva

  1. Brandon

    J’ai acheté se livre à la foire du livre de Bruxelles. Je l’ai commencé et avais mis la lecture de côté pendant un an. J’ai croisé Madame D’Ombremont a la foire du livre de cette année, j’ai parlé un peu avec elle. En rentrant chez moi, le lendemain plutôt, j’ai rouvert le livre et me suis plongé dans cet univers a la fois gore, plein de sentiments de toutes sortes et de personnages aussi mystérieux qu’atypique et attachants. J’ai beaucoup aimé la relation entre Rayna et Eleyna qui a dévoilé la complexité des deux personnages et le lien indéfinissable au début mais captivant entre les deux personnages. J’ai beaucoup apprécié lire l’œuvre qui a été écrite aussi soigneusement et avec autant d’attention que celle que porte Rayna a créer ses œuvre a elle. La fin a été poignante et remplie lourde de sens, aussi magnifique. On comprend une grosse partie de la relation qui unis les deux protagonistes. Je recommande la lecture de ce livre a toutes les personnes qui savent apprécier une œuvre avec un fond lourd de sens sur les sentiments et les douleurs par lesquelles peuvent passer certaines femmes. Madame D’Ombremont je vous remercie pour ce roman qui m’a énormément plu j’espère vous voir a la foire du livre de Bruxelles l’année prochaine pour vous remercier en personne.
    -Brandon, un lecteur qui a apprécier votre style et l’univers de votre œuvre.

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Chroniques

"Ce roman est à part. Plongé dans l’univers de la pègre russe, celui-ci ne sert que de décor à une histoire bien plus psychologique, sombre et humaine. Ce qui le rend difficilement classable dans un genre littéraire classique. Si je devais choisir une boîte, je pencherais plus pour un style emprunté au théâtre : la tragédie. Sans l’emphase accompagnant ce type de récit. Il touche également à la romance érotique homosexuelle par la relation entre Eleyna et Rayna. Toutefois, il ne peut clairement pas être figé dans cette option même si leur relation est au centre de l’histoire. C’est elle qui modifie la perception de la tueuse et ébranle son train-train quotidien."

Lumerolle pour Une loupiote dans la nuit, septembre 2020

"Tout d’abord, si vous n’aimez pas le sang, le meurtre ou les descriptions plutôt détaillées des tortures et mutilations que subissent les victimes, ce roman n’est pas fait pour vous. Le livre n’est pas composé que de ces scènes bien sûr, mais […] les quelques-unes qui parsèment l’histoire sont assez explicites. Malgré une intrigue au premier abord simple, le roman ne l’est pas tant que ça grâce à Rayna, le personnage principal. C’est un personnage atypique et un « brin » sociopathe ! Son quotidien est marqué par le meurtre et la drogue car il n’y a que de cette façon qu’elle arrive à avoir une nuit paisible. […] Bref, Bratva fût une bonne découverte. […] J’ai aimé la romance et la psychologie du protagoniste ainsi que les petits mystères qui englobent l’histoire, notamment l’identité de celui qui parle entre les chapitres. Cela rajoute un côté malaisant au récit qui nous est conté."

Pauline Kiiritii sur Kiriiti’s Blog, août 2020

"Il est précisé sur la 4ème de couverture que le roman est réservé à un public averti et il faut dire que c’est vrai. Vous êtes prévenus. […] Le roman est rythmé par des chapitres courts et on se laisse assez facilement entraîner dans le récit malgré sa noirceur. […] Rayna a été modelée par Vassily pour devenir sa tueuse, job pour lequel elle montrait de grandes prédispositions. Elle n’a plus aucune humanité, est dépourvue de la moindre empathie ou sentiment, c’est une machine à tuer, à torturer. […] Il faut avouer que M.d’Ombremont a un réel talent pour camper ses protagonistes en peu de pages. Sa plume est fluide et mordante, on a aucun mal à s’imaginer les scènes. C’est sombre, poisseux, triste, sanglant, prenant, déroutant. Si vous êtes friand du genre, ce roman a des atouts pour vous séduire."

Céline Danaë pour Au Pays des caves Trolls, juillet 2020

"Un court roman d’une rare efficacité qui vous laissera une impression forte et tenace ! […] Rayna se voit elle-même comme un monstre. Elle sait qu’elle n’est pas comme les autres. Dépourvue d’empathie, elle a du mal à comprendre les sentiments que peuvent éprouver ceux qui l’entourent. En revanche, elle comprend très bien qu’elle fait peur, c’est le but, et ça, ça lui plait. […] Ce personnage principal est intéressant et fort bien cerné en si peu de pages, une belle prouesse. Avec une écriture incisive sans pour autant être froide, donc parfaitement adaptée, M. d’Ombremont nous entraîne à cent à l’heure dans une guerre mafieuse russe. […] Résultat, cette mise en bouche fut avalée d’une traite ! Un court roman que je serai bien incapable de classer dans un genre particulier, mais que je vous conseille de découvrir."

Dup pour Book en Stock, juin 2020

"Dès les premières pages, l'auteur nous emporte avec elle dans son récit à tel point qu'il en devient addictif au possible. Malgré la nausée qui m'envahissait page après page, je n'arrivais pas à détourner les yeux de ce récit, à me décider de fermer ce livre."

Les lectures d'Ange Selphie, février 2019

 

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